Conférence de présentation de l’exposition « Nice, Cinémapolis » - Musée Masséna - 17 mai au 30 septembre 2019
Commissariat : Jean-Jacques Aillagon & Aymeric Jeudy, dans le cadre de « Nice 2019, l'Odyssée du cinéma »
Conférences organisées par le service du Patrimoine Historique
2019, dans le cadre de la biennale « Nice 2019 - L'Odyssée du cinéma »
Samedi 25 mai 2019 René Prédal « La Nuit américaine. La Victorine vue par François Truffaut »
Samedi 16 novembre 2019 Christophe Prédal « Le cinéma dans la ville : architecture et histoires des salles de cinéma niçoises »
2018, dans le cadre du cycle « Nice - Turin, mémoires d’hommes et de pierres »
Samedi 29 septembre 2018 Sergio Pace« Architectes et ingénieurs piémontais en mission de travail sur la Côte d’Azur au XIXe siècle »Plus d'infos sur la conférence
« Architectes et ingénieurs piémontais en mission de travail sur la Côte d’Azur au XIXe siècle » Samedi 29 septembre 2018 à 15h au Mamac
par Sergio Pace, architecte, professeur à l’Ecole Polytechnique de Turin
Entre le XIVe et le XIXe siècle, malgré son éloignement géographique et les difficultés de liaisons routières avec la capitale Turin, Nice n'a jamais été une ville secondaire sur l'échiquier du Duché de Savoie, puis du Royaume de Sardaigne. L'administration centrale a toujours sauvegardé son extraordinaire position sur la Méditerranée, à la fois comme refuge et comme avant-poste sur une frontière particulièrement sensible. Ainsi, au cours des siècles, il y a eu de nombreux techniciens militaires et civils qui, venant de Turin et travaillant pour le gouvernement central et/ou les administrations locales, ont contribué à la construction de la ville et de son territoire.
Le dialogue constant entre les élites sociales et les institutions administratives, à Nice et à Turin, correspond à un dialogue fructueux entre professionnels - architectes, ingénieurs, géomètres - qui passent de courtes ou longues périodes dans la ville, pour concevoir et construire des infrastructures de grande importance, comme le port Lympia, ou des bâtiments individuels, souvent importants du point de vue architectural et symbolique, comme l'église Notre-Dame-des-Grâces ou du Vœu.
Nice, entre le XVIIIe et le XIXe siècle, est devenue un champ d'expérimentation pour une communauté de professionnels nés et formés en dehors de la ville : à Turin, en particulier, mais aussi dans des lieux plus inattendus, comme dans le cas de Paolo Emilio Barberi, architecte romain devenu niçois qui, des nombreuses transformations du début du XIXe siècle, sera le plus précis narrateur visuel.
Samedi 20 octobre 2018 Roberto Caterino « Nicolis di Robilant et les architectes de la cour à Nice au XVIIIe siècle : leurs projets pour la ville »
Samedi 10 novembre 2018 Paolo Cornaglia « Du château de Govone au Palais Masséna : le décor intérieur d’un château royal piémontais »
Samedi 17 novembre 2018 Filippo De Pieri « Gouverner les villes du royaume de Sardaigne : les Consigli d’Ornato de Turin et Nice au XIXe siècle »
2017, dans le cadre du cycle « Nice, muse et miroir d’inspiration musicale »
Samedi 16 décembre 2017 Jonathan Duclos-Arkilovitch « Jazzin’Riviera, une histoire du Jazz sur la Riviera »
Samedi 25 novembre 2017 Robert Adelson « L’album d’autographes musicaux de la famille de Cessole »Plus d'infos sur la conférence
Samedi 21 octobre 2017 Pierrette Mari « Nice, muse et miroir d’inspiration »
« L’album d’autographes musicaux de la famille de Cessole » Samedi 25 novembre 2017 à 15h
par Robert Adelson, professeur d’Histoire de la Musique et d’Organologie - Conservatoire de Nice
Dans l’histoire de la musique de Nice, un document a acquis une renommée mythique : l’album d’autographes musicaux du Comte Eugène de Cessole (1785–1864), musicien passionné qui possédait l'une des collections les plus prestigieuses de violons de la première moitié du XIXème siècle. Cet album, précieusement conservé par la famille de Cessole, ne fut exposé qu’une seule fois, en 1935. Il renferme les signatures des plus illustres compositeurs de son temps, dont Berlioz, Liszt, Mendelssohn, Mercadante, Rossini, Offenbach, Auber, Gounod, Meyerbeer, Verdi, Halévy, Catalani et Leoncavallo , ainsi que des violonistes Paganini, Bériot, Sivori, Vieuxtemps, Ernst, Artot et Ole Bull et des pianistes Moscheles, Thalberg et Herz. La proximité du salon de Cessole (Palais de la Place Saint-Dominique, aujourd’hui Place du Palais) à l’Opéra de Nice explique aussi la présence des signatures des plus grands chanteurs d’opéra de l’époque, comme Tamburini, Lablache, Patti et Tamagno. Or, l’originalité de cet album, est qu’il ne s’agit pas d’un simple « livre d’or » de signatures ; chaque artiste y ajoute un petit autographe musical, que ce soit une énigme musicale de quelques mesures ou un morceau entier.
Samedi 13 mai 2017 Bruno de Cessole « Le Palais Spitalieri de Cessole, un foyer de sociabilité niçoise »
Samedi 22 avril 2017 Oriane Beaufils « L'art de la villa : la renaissance du palais sur la côte d'Azur à la Belle Epoque »
Samedi 8 avril 2017 Véronique Thuin « Les palais et palaces de Nice à la fin du XIXe siècle »
Samedi 25 mars 2017 Alain Bottaro « De l’hôtel particulier à l’hôtel de voyageurs (Nice, 1787-1860) »
Samedi 18 mars 2017 Simonetta Tombaccini-Villefranque « Palais nobiliaires et bourgeois niçois (1750-1850) »
Samedi 25 février 2017 Charles Astro « Du Palais ducal à la Préfecture des Alpes-Maritimes. Le Palais niçois des rois de Sardaigne »
Etats Généraux Albigeois - 2 février 2017
Présentation par Jean-Jacques Aillagon, Président de la Mission Nice Patrimoine Mondial, de la candidature de Nice à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Colloque universitaire « Les enjeux du patrimoine », 4 et 5 octobre 2016
Enjeux et dynamique des processus de patrimonialisation
Comment interpréter la propension de notre époque, marquée par la globalisation culturelle, pour les processus de patrimonialisation ? Quels enjeux recouvre-t-elle pour la qualité de vie et le développement des territoires ?
17h à 19h : Conférence (amphithéâtre) : "Combler les lacunes? Une vision pour l'avenir du patrimoine mondial"
par le Dr Tamás FEJÉRDY
Président de l'ICOMOS Hongrie
Docteur en arts libéraux
Architecte-conservateur des Monuments Historiques
Professeur honoraire
Mercredi 05 octobre
10h à 12 h : Table ronde #2 (salon rouge, 1er étage)
L’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, et ses effets
Regards sur les méthodes d’inscription, ainsi que sur les effets de la labellisation : son impact sur la conservation des sites, des cultures et le développement des activités touristiques.
14h30 à 16h30 :Table ronde #3 (salon rouge, 1er étage)
La candidature de Nice au patrimoine mondial
Atouts, mise en valeur et en récit d’éléments caractéristiques du patrimoine niçois, dans la perspective de leur inscription par l’UNESCO sur la Liste du patrimoine mondial.
Contributeurs :
Isabelle Brianso, MCF Université d’Avignon, Centre Norbert Elias, Membre élue de l’ICOM – France.
Chloé Campo, Mission Val de Loire, Déléguée générale de l’Association des biens français du patrimoine mondial
Joël Candau, Pr. Université Côte d’Azur, anthropologue, Docteur en ethnologie
Jean Davallon, Pr. émérite Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, cofondateur de la revue Culture et Musées
Tamás Fejérdy, Architecte, Président d’ICOMOS Hongrie, ancien vice-président de l’Office national du patrimoine culturel de Hongrie
Laura Ghinéa, MCF Université de Cluj (Roumanie), présidente de l’association pour la candidature de Baïa Mare-Capitale européenne de la culture.
François Laquièze, Directeur de la Mission Nice Patrimoine Mondial, Ville de Nice
Michael Oustinoff, Pr. Université Côte d’Azur, Directeur de la section d'anglais, Chercheur associé au CNRS, Paris
Jean-Baptiste Pisano, MCF Université Côte d’Azur, LAPCOS et ERMES, spécialiste en histoire de l’art, patrimoine et histoire régionale
Jean-Paul Potron, Ville de Nice, Resp. du pôle Recherche et Inventaire du Patrimoine Historique de la Ville de Nice, rédacteur en chef de la revue Nice Historique
Paul Rasse, Pr. Université Côte d’Azur, directeur du laboratoire I3M
Claire Scopsi, MCF CNAM-Paris, spécialiste des enjeux et méthodes des collectes de mémoires à l'ère numérique
Véronique Thuin, Pr. Université Nice Sophia Antipolis, agrégée, docteur en Histoire
Jeudi 26 mai 2016 Vilmos BÁRDOSIRegards croisés franco-hongrois - Plus d'infos et vidéo
Jeudi 23 juin 2016 Natalia MILOVZOROVANice dans la littérature russe - Plus d'infos et vidéo
Nice 1765, les tribulations de Tobias Smollett, et autres récits de "touristes" célèbres des XVIIIe et XIXe siècles Conférence, le jeudi 21 janvier à 18h au C.U.M.
Le plus étonnant et le plus complet des récits de « touristes » à Nice est sans conteste celui de Tobias Smollett,
médecin écossais, voyageur et polémiste. Il passe par le Comté de Nice pour rejoindre la péninsule italienne.
Venu pour quelques nuits, il restera deux ans, et décrit la vie niçoise dans une série de lettres, publiées en 1766.
Son témoignage est précieux car il dépeint la ville au temps de la naissance de la villégiature.
Parmi ces nombreux récits de voyage à Nice au XVIIIe siècle, nous évoquerons aussi ceux de Johann Georg
Sulzer (1775-1776) et Thomas Jefferson, futur Président des Etats-Unis, en 1787, ou encore Albanis Beaumont.
Le XIXe siècle est également prolixe, avec entre autres Constant Taillard, la Comtesse de la Grandville, le
philosophe Alexandre Herzen, Margaret Brewster, Théodore de Banville, et son ouvrage « La mer de Nice :
Lettres à un ami », Hector Berlioz qui publiera en 1870 les lettres de ses deux passages à Nice (1831 et1844), les
dernières lettres de Friedrich Nietzsche, les descriptions de William Scott et bien d’autres encore.
Tous ces écrivains ont été, par leurs récits, les meilleurs agents pour la promotion de Nice…
Conférence par Alex Benvenuto
Ecrivain et musicien, féru d’Histoire, Docteur en
sciences économiques et en psychosociologie, ancien
enseignant de l’Université de Nice, et membre du comité
de rédaction du magazine niçois Lou Sourgentin.
Auteur de 21 ouvrages sur le Comté de Nice dont Tobias
Smollett, Nice 1765 (Editions SERRE, 2015).
“Nice is nice...” : l’image de Nice, dans la littérature anglo-américaine Conférence, le jeudi 18 février à 18h au C.U.M.
Parmi les oeuvres littéraires des écrivains anglophones, certaines sont bien connues, d’autres peu ou
pas du tout. Mariana Starke, J.B. Davis bien sûr, mais aussi les maîtres de suspense ou du gothique,
William Le Queux ou Ann Clifford, ou les grandes romantiques comme Mrs Sherwood, et les plus
modernes comme Graham Greene, Nabokov, J.G. Ballard.
Les journalistes et les écrivains qui ont également dressé une image de Nice dans leurs publications :
des récits de voyage, collection d’articles, journaux intimes, autobiographies et fictions de genres
divers.
Conférence par Judit Kiraly
Docteur en études anglaises, elle dirige la
Bibliothèque anglo-américaine de Nice depuis
plus de quinze ans.
Auteur de divers articles et publications.
Sa thèse de doctorat, dirigée par J. Ollier et R.
Schor, offre un panorama complet et
extrêmement détaillé sur “L’influence anglosaxonne
dans le développement et la culture
de la Côte d’Azur, 1800-1940”.
Nice, une ville EN cinéma Conférence, le jeudi 17 mars à 18h au C.U.M.
L’histoire du cinéma ne s’y est pas trompée : Nice est une ville de cinéma, une ville EN cinéma, une villemontage.
Comme si l’urbanisme avait assuré par sa promenade légendaire suivant la courbe de la Baie des
Anges l’indispensable continuité pour homogénéiser la diversité culturelle et architecturale de cette ville, cette
ville qui demeure une des plus cosmopolites de France. Les films ont trouvé les jardins et les villas ensoleillés
pour les fictions marquées dans les années du cinéma muet par le symbolisme et la Belle-Epoque, la frivolité
aisément engendrée par les casinos et l’oisiveté de la vie des plages pour servir la comédie, une liberté
méridionale stimulant l’impertinence anarchisante de Jean Vigo et le burlesque des performances filmées de Ben
et Martial Raysse… Avec Paris et Lyon, Nice invente le cinéma. Un choix d’extraits de films commentés tentera
d’illustrer et convaincre que les studios de la Victorine furent en effet les signes de la victoire d’un art au XXème
siècle.
Conférence par Dominique Païni…
L'essentiel de sa vie professionnelle fut très largement consacrée à la diffusion de la
culture cinématographique et à la recherche esthétique pour ce média le plus
représentatif du XXe siècle.
Après avoir travaillé pour le Musée du Louvre et la production pour la télévision de
séries grand public sur l’Art (Palettes, La Ville Louvre, etc.), il fut longtemps à la
direction de la Cinémathèque française, puis, du Centre Pompidou. Il est aujourd’hui
professeur à l'Ecole du Louvre.
Il fut parallèlement commissaire, en France et aux USA, d’expositions comme Hitchcock
et les arts (2001) ; Jean Cocteau, sur le fil du siècle (2003); Voyage(s) en utopie de Jean-Luc Godard (2006) ;
La main numérique (2008 et 2010 à Taiwan), ABC, Art Belge Contemporain (2011, Le Fresnoy, Lille) ; Hsieh Chun-
Te, artiste de Taiwan (2011, Biennale de Venise). Il fut également co-commissaire de l’exposition consacrée aux
sources et influences de Walt Disney (Grand Palais, Paris, 2006).
Expositions récentes : Antonioni, à Ferrare en 2013, puis Bruxelles et Paris en 2015 ; Lewis Baltz, au centre d’art
LE BAL, Paris, 2014 ; Stephan Balleux au Musée d’Ixelles, Bruxelles, 2014 ; Henri Langlois (fondateur de la
Cinémathèque française) et son temps, 2014.
Il dirige enfin deux collections chez l’éditeur Yellow Now, et il est l'auteur de livres de référence dans le domaine
des relations entre le cinéma et les autres arts (les derniers : Le temps exposé, le cinéma de la salle au musée.
Ed. Cahiers du Cinéma 2002 ; L’attrait de l’ombre, 2007 ; L’Attrait des nuages, 2010 ; Le cinéma un art plastique,
2014, Editions Yellow Now).
… en collaboration avec L'ECLAT
sur le choix des films et réalisation du montage
d'extraits. L’ECLAT assure une circulation entre la diffusion, la formation et la création dans le domaine de l'image
en mouvement. S’adressant à un large public, l’association favorise la rencontre des arts, en plaçant le cinéma
dans un débat avec les différentes formes artistiques. Située à la Villa Arson, elle axe son travail de recherche et
de production en relation avec l’Ecole nationale supérieure et le Centre d’art contemporain.
Regards croisés franco-hongrois Conférence, le jeudi 26 mai à 18h au C.U.M.
La conférence esquissera rapidement les principales étapes des relations culturelles franco-hongroises avant d’aborder un peu plus en détail les rapports avec la France, et en particulier avec Nice, de l’écrivain Mór Jókai et du poète Endre Ady.
Conférence par Vilmos BÁRDOSI…
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, actuellement professeur des universités, directeur de l’Institut des Langues et Littératures Romanes de l’Université Eötvös Loránd de Budapest, commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques, chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, chevalier de la Légion d’Honneur.
Son principal axe de recherche est la lexicographie, il est l’auteur de plusieurs dictionnaires franco-hongrois.
Nice dans la littérature russe Conférence, le jeudi 23 juin à 18h au C.U.M.
Tolstoï, Gogol, Tchékhov, Herzen, Maïakovski, Bounine, Nabokov, Ilf et Petrov , Tiouttchev, Alexandre Kouprine… Les histoires liées à Nice de chacun de ces écrivains russes sont très intéressantes et souvent dramatiques. Elles présentent un éventail de destins, et des réactions littéraires sur Nice, allant de l'admiration au désespoir…
Conférence par Natalia MILOVZOROVA…
Chargée de cours à l'Institut d'Études Supérieures des Arts (IESA) et doctorante à Paris 3, elle a fait des études en philosophie de l'art et esthétique, à Paris 4 - Sorbonne, et en cinéma et audiovisuel à Paris 3 - Sorbonne Nouvelle. Elle a également travaillé à la Galerie Guelman à Moscou, et au Musée Russe de Saint-Pétersbourg.
Samedi 23 avril 2016 Gilles Bouis « Notre- Dame de Nice. Une paroisse pour la « colonie étrangère » Plus d'infos sur la conférence
Samedi 9 avril 2016 Michel Tschann « L’hôtellerie au XIXe siècle, de la villa et maison d’hôte à l’hôtel moderne »
Samedi 19 mars 2016 Jean-Lucien Bonillo «La Riviera de Charles Garnier, entre rêve et raison »
Samedi 20 février 2016 Jean-Paul Potron « Les sports et loisirs à Nice. La villégiature tonique »
Conférence : Jeudi 12 mai 2016
Lancement de l’inventaire général du patrimoine niçois
Introduction par Marion DUVIGNEAU – Ville de Nice - Directrice du Patrimoine historique, de l’Archéologie et des Archives
Geneviève NEGREL – Région PACA – Service de l’inventaire général du Patrimoine culturel
François LAQUIEZE – Ville de Nice – Directeur de la Mission Nice Patrimoine Mondial
Jean-Paul POTRON – Ville de Nice – Service du Patrimoine historique
La conférence était organisée par la DIRECTION DU PATRIMOINE HISTORIQUE dans le cadre du lancement de l’inventaire général du patrimoine niçois.
« La vie trépidante des opéras à Nice entre 1830 et 1914 »
Samedi 28 mai 2016
Annick Dubois, maître de conférences (Musicologie), Université Nice Sophia Antipolis
"Si les théâtre d’opéra n'existaient pas, Nice les aurait inventés. C'est dire que le peuple niçois éprouve toujours le besoin de rassasier largement son imagination, son cœur et ses yeux avec des tableaux, des images et surtout de la musique. Nice privé de musique ne serait plus qu'un corps sans âme » peut-on lire dans Le Nice Guide, Nouveau Cicérone des étrangers de Léo Watripon, paru en 1869, un guide qui témoigne du « défilé splendide, de la cohorte de célébrités, de la marche aux étoiles » qui chantaient sur les nombreuses scènes que comptait Nice au XIXe siècle : l’Impérial Italien de la rue St François de Paule où l’on entendait Donizetti, Rossini, Bellini, Verdi… le Théâtre français de la rue du Temple qui accueillait 2000 spectateurs pour Jacques Offenbach, l’Opéra-Comique de la rue Deloye, le Casino Municipal de la Place Masséna, le Casino de la Jetée Promenade, le Théâtre Politeama qui recevait les troupes lyriques de passage, sans compter les scènes privées comme celle du Château Valrose qui fit entendre La Vie pour le Tsar de Glinka ou le Cercle de la Méditerranée qui créa Lohengrin de Richard Wagner en France.
« Grandes heures de la vie mondaine »
Samedi 21 mai 2016 à 15h
par Dominique Escribe, historien
A la Belle Epoque, Nice est le salon de l’Europe drainant, durant la saison hivernale, souverains, lords anglais, princes russes, grands industriels et banquiers de toutes les nations. Les plus représentatifs et les plus originaux seront ici évoqués…
Les pratiques mondaines sont nombreuses et variées à cette époque. En effet, cette haute société organise des fêtes et des réceptions dans ses villas. Casinos, cercles, théâtres voient défiler les artistes les plus célèbres. Les hôtels organisent des bals. Les mois de janvier et février, temps forts de la saison, voient également se dérouler le Carnaval, les batailles de fleurs et les courses.
« Notre- Dame de Nice. Une paroisse pour la « colonie étrangère »
Samedi 23 avril 2016 à 15h
par Gilles Bouis, archiviste du Diocèse de Nice
Depuis le début du christianisme, la construction d’une église s’inscrit dans l’histoire conjointe d’un peuple et d’un lieu. L’église Notre-Dame de Nice ne déroge pas à cette règle mais connait une particularité : répondre aux sollicitations de la riche colonie « étrangère » installée en villégiature sur la Côte d’Azur dans la seconde moitié du XIXe siècle. D’une architecture résolument française, située loin d’une vieille ville bruyante et sale, la nouvelle église devient, au cours des années, le lieu où la bonne société se presse pour venir écouter des prédicateurs réputés et assister à une liturgie reflet d’un catholicisme triomphant. Ouverte au culte en 1868 puis érigée en paroisse en 1876, Notre-Dame devient le rendez-vous privilégié des familles d’hivernants français. Dès lors, elle devient incontestablement le lieu où religion et mondanité coexistent en parfaite harmonie dans la Nice de la Belle époque.
Jeudi 28 mai 2015 Véronique THUINNice : La construction d’une ville pour les élites internationales de l’âge industrie
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Jeudi 4 juin 2015 Alain CORBINLa renaissance du désir de rivage et l'évolution de ses manifestations
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Jeudi 11 juin 2015 Valter BALDUCCILieux et architectures pour la villégiature balnéaire en Italie
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Jeudi 24 septembre 2015 Jean RADVANYILes interactions entre la Côte d'Azur et la riviera pontique, les ex. de Yalta et Sotchi
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Jeudi 1 octobre 2015 Gabor SONKOLYLa notion du paysage urbain historique et ses conséquences
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Jeudi 15 octobre 2015 Jean-Didier URBAIND'une Méditerranée à l'autre (de l'hivernale à l'estivale, la Côte d'Azur inversée)
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Jeudi 12 novembre 2015 Jean-Christophe GAYNice dans la géohistoire mondiale du tourisme
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Jeudi 19 novembre 2015 Alain BOTTARONizza marittima, enquête sur les modèles italiens des loisirs balnéaires à Nice, 1780-1860
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Repenser la conservation urbaine : nouveaux défis et nouvelles approches
Conférences organisées par le service du Patrimoine Historique
2015, dans le cadre du cycle « Architectures et paysages de la Riviera au XIXe siècle »
Samedi 19 décembre 2015 Michel Steve « Les architectes Georges Tersling et Charles Dalmas »
Samedi 28 novembre 2015 Yan Rovere « La Villa Arson, œuvre et espoir des Arson de Saint-Joseph (1812-1920) »
Samedi 9 mai 2015 Dominique Laredo « Valrose, l’une des premières grandes propriétés de la Riviera »
Samedi 25 avril 2015 Bernard Toulier « Architecture de la villégiature d’hiver sur la Riviera du XVIIIe au XXe siècle »
Samedi 11 avril 2015 Marion Duvigneau « La villa Les Palmiers à Fabron, du banquier Gastaud aux Archives municipales »
Samedi 21 mars 2015 Charles Bilas « Les élégantes de la Baie des Anges, architectures éclectiques »
Samedi 7 février 2015 Catherine Ducatillion « Acclimatation des espèces végétales exotiques au XIXème siècle et impact sur le paysage de la Riviera »
Conférence au Negresco
Samedi 19 septembre 2015 Jean-Jacques AILLAGONInvité par l’Association Vu Pas Vu, sur l’état d’avancement de la Candidature
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